10 propositions  adoptées pour soutenir le rayonnement et l’attractivité internationale des villes universitaires de France ainsi que les mobilités étudiantes.

Propositions adoptées lors de l’Assemblée Générale du 6 juillet 2016, dans le prolongement du colloque «  Internationalisation de l’ESR et attractivité des villes universitaires » organisé à Corte les 9 et 10 juin 2016.

Liste de propositions

  • Contribuer à la mise en place de « guichets uniques d’accueil » dans toutes les villes par un partenariat efficace entre universités, collectivités, Crous et préfectures
  • Développer les Nuits des Etudiants du Monde, cérémonies d’accueil convivial, en s’appuyant sur les milieux associatifs locaux. 
  • Soutenir le tutorat parrainage, sous toutes ces formes : par les pairs (Buddy system), par les chefs d’entreprises (jeunes ambassadeurs), par les familles qui parfois reçoivent des étudiants étrangers à déjeuner.
  • Organiser des conférences locales du rayonnement international, associant les responsables RI des établissements, du monde consulaire et des collectivités locales, chargés de déterminer des objectifs communs, et coordonner les actions des uns et des autres.
  • Améliorer l’information et les dispositif d’aides pour stimuler la mobilité sortante, notamment auprès des étudiants des universités et/ou issus de milieux sociaux non favorisés.
  • Organiser des échanges avec des associations de villes universitaires d’autres pays, à l’image de l’association des villes universitaires de Sibérie dont on a appris la création ce jeudi.
  • Appeler à un peu plus d’interministérialité (coopération entre ministères MAE, MENESR, MI) pour fluidifier l’accueil des chercheurs et des étudiants internationaux, et sécuriser leurs parcours de recherche et de formation ; ce qui est indispensable pour bénéficier des impacts (brevets, création d’entreprises, contrats…).
  • Organiser la cohésion territoriale des acteurs concernés (universités, acteurs économiques collectivités, CCI) pour convenir de stratégies internationales du territoire et faire émerger des coopération efficaces et pragmatiques dans la mise en œuvre. 
  • Freiner la diminution de la part de doctorants étrangers (essentiels pour la recherche) en soutenant les laboratoires dans leur capacité à attirer : meilleures conditions de travail, accompagnement à l’ingénierie d’appel à projet, quelques bourses d’excellence, etc..
  • Profiter du lien affectif qui se crée entre étudiants ou chercheurs européens et leur ville d’accueil pour stimuler la vie démocratique locale : les inciter à s’inscrire sur nos listes électorales pour les élections européennes et municipales, et à participer davantage à la vie locale